Description générale
Le collagène de type I [1α(I)]2α2 est réparti dans tout l'organisme. Ce collagène fibrillaire est présent dans le derme, les os, les tendons, les ligaments, la dentine, les fascias, la sclérotique, la cornée, la capsule des organes et le fibrocartilage. Dans les tissus, il forme ce que l'on appelle généralement des fibres de collagène, fines fibrilles striées de diamètres très différents organisées en une structure dense. Le collagène I est principalement synthétisé par les fibroblastes, les ostéoblastes, les odontoblastes et les chondroblastes. Le collagène de type Iα1 (COL1A1) est codé par le gène situé sur le chromosome humain 17q21.33. C'est la protéine de matrice extracellulaire la plus abondante chez l'homme. Le collagène de type 1 est la principale protéine de structure des os, des tendons, de la peau et de la cornée. La protéine codée est un hétérotrimère constitué de deux chaînes α1 et d'une chaîne α2.
Le collagène de type I est la protéine fibreuse la plus abondante chez les mammifères. Il est également présent dans les artères et la matrice extracellulaire. Cette protéine présente une forme cylindrique allongée et des extrémités effilées. Elle possède une hélice gauche à trois chaînes polypeptidiques de type polyproline II.
Spécificité
Cet anticorps réagit avec la forme native (hélicoïdale) du collagène de type I dans les tests ELISA et dot blot. Il n'est pas réactif lorsque les tests sont effectués sur des molécules dénaturées par chauffage. Lors de la coloration immunohistochimique de cryocoupes non fixées et fixées à l'acétone, on observe une coloration intense des fibres de tissu conjonctif. Avec les techniques ELISA et dot blot, l'anticorps ne présente aucune réactivité croisée avec le collagène de type II, III, IV, V, VI, VII, IX, X ou XI. L'épitope reconnu par cet anticorps est sensible aux techniques de routine de fixation au formol et d'inclusion en paraffine.
Immunogène
Collagène de type I de peau de bovin
Application
Cet anticorps monoclonal anti-collagène de type I peut être utilisé pour localiser le collagène de type I par différents dosages immunochimiques (ELISA, dot blot, immunohistochimie…). Une dilution de travail minimale de 1:2 000 est déterminée au moyen d'une coloration par immunofluorescence indirecte de cryocoupes d'être humain ou d'autres mammifères.
Cet anticorps monoclonal anti-collagène de type I produit chez la souris est utilisé dans les tests suivants :
- immunohistochimie
- dot blot
- coloration par immunofluorescence indirecte
Actions biochimiques/physiologiques
Le collagène de type 1 joue un rôle structurel dans la matrice extracellulaire, où il apporte un soutien mécanique et une résistance à la traction. Parmi les principales maladies génétiques qui impliquent directement ou indirectement ce type de collagène, on peut citer la plupart des cas d'ostéogenèse imparfaite ainsi que certains types de syndrome d'Ehlers-Danlos. L'élaboration d'anticorps dirigés contre les collagènes constitue une méthode puissante pour analyser la répartition de ces protéines du tissu conjonctif et étudier les interactions épithélio-mésenchymateuses, la tumorigenèse et la biologie de la membrane basale dans l'ontogenèse et la différenciation épithéliale.
Le collagène de type I est responsable de la stabilité mécanique, de l'élasticité, de la force et de la résistance des tendons, des ligaments, de la peau, de la cornée, des os, de la dentine et de nombreux autres tissus.
Stockage et stabilité
À conserver entre 2 °C et 8 °C pendant un mois maximum. Pour un stockage prolongé, congeler le produit en aliquotes de travail. Il est conseillé d'éviter les congélations/décongélations répétées. Il est déconseillé de stocker le produit dans un congélateur "sans givre". Si une légère turbidité apparaît lors d'un stockage prolongé, clarifier la solution par centrifugation avant utilisation.
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